Inflation : le sujet nous apparait sinon inépuisable en tout cas essentiel puisqu’il en va de notre pouvoir d’achat et de notre niveau et mode de vie au quotidien. Impossible de négliger le sujet lorsque l’on a à cœur et vocation de défendre une juste rémunération des emplois et fonctions.

Les contorsions de l’INSEE pour nous évaluer une inflation à 3,7%, calculée sur un an en décembre, s’apparente à une sorte de rituel tragi-comique, à destination de la classe politico-médiatique. Bien sûr, un tel taux suffirait déjà à entamer sérieusement notre pouvoir d’achat mais qui peut croire un instant que la hausse moyenne des prix de nos consommations essentielles (énergie, alimentation, charges afférentes au logement, fiscalité, taxes diverses et autres…) n’ait pas dépassé les 3,7% sur les douze derniers mois glissants ? Toujours selon la pontifiante institution, le prix de l’énergie aurait quant à lui subi, officiellement, une hausse de 5,6% sur l’année. Chacun jugera en fonction de la gestion de son budget personnel et familial… Le même INSEE reconnait toutefois que le prix de l’alimentation avait flambé de près de 16% au printemps pour aboutir à un lissage annuel à 7,1%.

Petite remarque en passant, après la disparition de la fiche de paie “papier”, aujourd’hui dématérialisée, puis de l’impôt sur le revenu retenu à la source et maintenant des tickets de caisse qu’il nous faut solliciter à chaque emplette, il y aurait comme une sorte tendance générale à faire oublier les traces tangibles d’une sorte de grand rinçage en cours. Dommage, car nous restons persuadés que fiches de paie, tickets de caisse, quelques autres documents divers et une bonne vieille calculette pourraient provoquer quelques salutaires électrochocs… A chacun de voir et d’expérimenter.

Tout ceci nous amène au gel indécent des salaires dans certaines entreprises dont la notre continue d’occuper la première marche du podium. En ce début 2024, nous démarrons en effet l’année sur une seizième année de blocage des fixes et ne faudrait-il pas commencer à réfléchir à une éventuelle candidature en vue de figurer dans le Livre Guinness des records ? Cela posé, il semblerait que le profession se soit entendue cette année pour nous imiter et contenir au plus serré les rémunérations. Sujet que nous allons creuser dans les semaines à venir.

Cette année, la principale préoccupation de chacun d’entre nous devrait être de s’engager au moins à voter en fin d’année – pour les cadres, le choix nous apparaît plutôt simple 😉 -, à adhérer à une organisation syndicale – bis repetita pour les cadres 😉 -, et à cesser un bénévolat qui vient entraver nos actions pour la défense des salaires. C’est en tout cas l’un de nos vœux prioritaires et essentiels.

 

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