La question suggérée en guise de titre court dans le réseau et elle cavale même : mais comment a-t-on bien pu déterminer les budgets 2024 lorsque l’on constate les disparités d’une agence à une autre, parfois dans une même zone ? Après une fine analyse du potentiel réel des agences – mais les DA le sauraient – ou selon des astuces mathématiques qui malheureusement nous échappent ? Nous avons un petit faible pour cette seconde hypothèse… Mais impossible donc de se limiter à des généralités et nous ne pouvons que nous interroger sur la proportion de gagnants et de perdants.

En synthèse, certains de nos collègues se disent très satisfaits des objectifs qui leur sont impartis, les estimant raisonnables, adaptés et même parfois modestes. Et c’est tant mieux pour eux. D’autres, en revanche, se disent accablés par des progressions de MOP à deux chiffres, souvent supérieures à 20 ou 30% pour ceux qui, bon gré mal gré, subissent Pyramide. Quant à nos collègues toujours évalués à la CT, c’est à des progressions de 50 et même plus de 100% qu’ils sont confrontés, autant dire mission impossible et rémunération à la ramasse.

Ce traitement inégalitaire et pénalisant à l’égard des récalcitrants au nouveau système de rémunération ne serait rien d’autre qu’une sorte de sanction en même temps qu’un moyen de pression destiné à les ramener dans le droit chemin mais surtout, au second degré, le moyen d’éviter à tout prix une comparaison des deux systèmes de rémunération au désavantage de Pyramide. Il ne faut surtout pas que les équipes, très minoritaires en nombre maintenant, toujours soumises à la CT atteignent leurs objectifs et démontrent publiquement l’intérêt qu’il y avait à refuser Pyramide. Ces témoins gênants seront donc financièrement sanctionnés. Que l’on nous prouve le contraire.

Quant aux objectifs concernant les CDII et le “Perm”, de nombreuses remontées du réseau font état d’une folie de douce à furieuse. La progression à deux chiffres semble de rigueur, même pour ceux qui ont beaucoup donné en la matière, et c’est un peu comme si les perspectives économiques s’annonçaient au beau fixe et que la concurrence avait annoncé une année sabbatique. Sur ces deux critères de développement et de gestion notre direction se maintient résolument hors-sol, entre Katmandou et la route du kif. Le problème c’est qu’il en va de la rémunération de l’année 2024…

6 Commentaires

  1. En effet c’est du grand n’importe quoi, dans ma zone certains ont des budgets démentiels, et d’autres plus que raisonnable et rien n’explique cet écart à part peut-être que certains DA s’entendent mieux avec le DZ que d’autres et encore ca ne se vérifie pas à 100%. Dans ces conditions bye-bye le challenge, heureusement qu’on n’a plus à attendre 3 mois pour toucher des primes minables, et surtout MERCI à la CFE CGC qui a réussi à négocier pour cette année qu’il n’y ai pas de malus si Adecco France n’atteignait pas sa MOP sinon ça aurait été une catastrophe.

  2. Et on en parle des tableurs excels (donnés par les RH) pour les non signataires Pyramide afin de t’annoncer que par miracle le système Pyramide est plus favorable que la CT sur 2023 ?
    Sauf que ces tableurs excel sont pleins d’anomalies !
    Quel message veut on faire passer ?
    Pourquoi mentir ? Ils nous prennent vraiment pour des jambons. Ils pensent que l’on ne va pas vérifier leurs chiffres ?
    Pitoyable.

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