Bon, pour ce qui est de l’effet de surprise, vous repasserez. On ne peut pas dire que l’on ne s’y attendait pas mais ce doublé, après le fiasco de janvier, commence à faire douter, même les plus optimistes, de la pertinence des budgets. Déjà la 28 février dernier, nous nous demandions “Mais comment ont bien pu être fixés les budgets 2024 ?“. Les résultats de février connus, nous réitérions notre question. Le 4 mars, gyrophare à l’appui, nous enfoncions le clou avec “Il est urgent de réviser les budget 2024“.

En analysant les résultats de l’ensemble des quatre directions opérationnelles, puis au niveau des directions de zone et enfin des agences, nous pouvons poser ce double-constat de l’inadéquation des objectifs en regard du réel et de la surprenante disparité des niveaux d’atteinte, parfois au sein d’une même zone. A se demander si un tirage au sort n’aboutirait finalement pas à davantage d’homogénéité et d’équité dans les performances mesurées. Après, on peut toujours disserter sur les vertus comparées des dés, de la courte paille ou d’am stram gram pic et pic et colégram…

Même les objectifs de chiffre d’affaires pour lesquels les ambitions nous paraissaient plutôt réalistes se trouvent à la peine dans une majorité de cas observés. Question de conjoncture nous rétorqueront certains. Oui, bien sûr, mais que n’a-t-elle été anticipée ? Nos dirigeants zurichois ne peuvent-ils accéder à la presse, à internet ou à la télévision ? Même dans cette hypothèse ils pouvaient nous demander, nous on est plutôt du genre serviable.

Pour ce qui concerne la contribution totale sur laquelle ne sont plus rétribués qu’environ 5% de nos collègues, c’est un véritable naufrage, avec des niveaux d’atteinte pouvant “s’élever” à -10%% vs l’année 2023 mais à -80% par rapport aux objectifs. Dramatique et grotesque à la fois ! Comment peut-on autant se tromper ? Des montants de marge brute à -6% vs 2023 mais à -300% vs budget. Et ce ne sont que quelques exemples glanés ici ou là parmi les résultats des différentes régions.

Que donnera mars ? Il faut sans doute s’attendre à une amélioration relative mais, compte tenu de la teneur des objectifs annuels et du retard déjà cumulé, la plupart de nos collègues devront sans doute renoncer à l’essentiel de leur rémunération variable sauf… sauf en cas de révision budgétaire. Nous réitérons donc notre demande de révision dans les meilleurs délais des objectifs fixés à tous les niveaux et sur tous les segments d’activité. Il en va de la rémunération et par conséquent de la motivation des équipes sans lesquelles rien ne se fera.

1 COMMENTAIRE

  1. Ça sent plutôt la réduction des ETP et des frais que la révision de budget pour le moment
    Comment faire des résultats par le bas ……
    Et après ils viendront pleurer pour les PDM
    De toute façon tout le monde est blasé et n en fait pas plus qu il ne faut
    Allez mettons un cierge c est Pâques

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