Aujourd’hui se tiennent à Paris deux réunions extraordinaires du CSE Central Adecco. L’une qui ne devrait pas dépasser le quart d’heure ou, au pire, la demi-heure se cantonnera à un vote portant sur l'”approbation des comptes du CSEC et budget 2025″.
Soulignons au passage l’incongruité d’avoir maintenu deux réunions en présentiel à Paris alors même qu’un mouvement de grève était annoncé tout à fait officiellement par la SNCF (ce qui advient environ un jour sur deux). Une SNCF endettée à hauteur de 35 milliards d’euros et dont les seuls intérêts de la dette s’élèvent chaque année à plusieurs centaines de millions d’euros. Souriez, c’est vous qui payez !
Cette aberration de maintenir des réunions physiques en pleine période de gréve et surtout ce manque de respect à l’égard des élus en dit long sur la posture de la direction. Sans parler du coût induit par pareil entêtement…
L’autre, plus consistante, présente un ordre du jour de 23 questions dont celle relative aux trop-perçus comporte elle-même 13 sous-questions ; celle sur la rémunération variable 9 ; 5 pour celle concernant DACO. Un CSE Central bien riche et roboratif auquel participent bien entendu vos élus et représentants de l’instance.
Nous complèterons éventuellement cet article au cours de la journée,
en fonction des informations reçues…
11h30 – Présentation des chiffres lors de la rubrique “La marche de l’entreprise :
Impossible de présenter publiquement les chiffres confidentiels mais, hélas, la lente descente à l’abîme se poursuit : une Ebita inférieure à celle des deux autres majors et de près de moitié de l’un d’eux ; la plus forte baisse de CA des trois majors et bien sûr des parts de marché qui continuent de dégringoler. Le climat n’est pas à l’euphorie et on croit même percevoir un début de panique perceptible derrière les propos des intervenants de la direction…