Les juges ne sont pas dupes d’un certain acharnement judiciaire anti-cadres chez Adecco

Question collection de râteaux, nous pensons depuis longtemps avoir déniché une pépite, un joyau hors du commun, et nous avons d’ailleurs créé à cet effet un prix unique au monde, une sorte d’anti-prix : le Grand Prix International du Râteau d’Or, destiné à récompenser le champion toutes catégories du râteau, de l’échec en langage courant. Nous attendons encore deux décisions de justice avant d’attribuer cette distinction à qui… de droit !

Depuis janvier dernier, nous avons évoqué à plusieurs reprises l’acharnement judiciaire anti-cadres dont nous sommes victimes chez Adecco, tout au moins uniquement en ce qui concerne les requêtes puisque TOUTES les décisions de justice nous sont favorables. Nous mettons en effet un point d’honneur à respecter scrupuleusement les textes de loi et à n’outrepasser en rien leur contenu et c’est un huitième râteau – sur huit procédures lancées à notre encontre – que vient d’essuyer la Direction des relations sociales.

Il s’agissait, cette fois encore, de contester la désignation au mandat de Déléguée syndicale de l’une de nos collègues, réunissant pourtant l’ensemble des conditions légales d’accès à cette mission. La direction vient donc de se faire à nouveau retoquer pour strictement les mêmes raisons que chaque fois précédemment. La situation devient psychédélique et cet acharnement pour le moins inquiétant. Nous expliquerons prochainement et en détail, ici même, les requêtes précises de notre direction et la réponse juridique immuable des différents juges sollicités.

Le 11 septembre dernier, le Tribunal judiciaire de Lille déboutait donc Adecco de sa énième demande d’annulation de la désignation au mandat de déléguée syndicale de V. L. ; de plus, il déboutait en même temps l’entreprise de sa demande au titre des frais “irrépétibles” – les frais irrépétibles sont constitués par l’ensemble des frais non tarifés extérieurs aux dépens. Ce sont des frais qui ne sont pas indispensables à la conduite du procès – et condamnait de plus Adecco à verser 1 000 euros au SNES (Syndical national de l’encadrement des services) et à notre collègue V. L.

Croyez-vous pour autant que l’initiatrice de la procédure se soit juré, réfugiée au fond de son bureau, haletante, déshonorée, le rouge au front, que l’on ne l’y reprendrait plus jamais ? Que nenni ! Dès le 19 septembre, soit huit jours plus tard, il nous était notifié un pourvoi en cassation au titre de l’article 1006 du Code de procédure civile ! Persiste et signe donc dans l’échec compulsif ! Jusqu’au bout, jusqu’à l’absurde. C’est vous chers collègues qui payez ces frasques judiciaires incompréhensibles au retentissement désastreux pour l’entreprise.

4 Commentaires

  1. ben oui c’est bibi qui paye ! de façon détournée via les EDG dans des rubriques « siège » très très floues mais ce sont bien les agences qui payent !!
    honteux ! la CFE-CGC doit bien leur faire peur pour les attaquer comme ça -sans raisons-

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