La naïveté de certains fait un peu penser, c’est une image, à un puits sans fond et il y a toujours pour nous, confessons-le, quelque chose de touchant dans l’observation de leur tardive découverte de l’eau tiède. Ainsi, certains médias feignent, nous l’espérons, de découvrir que les États, dont une part significative de leurs ressources reposait sur une aberrante taxation des hydrocarbures, chercheront à se refaire la cerise en taxant encore et toujours davantage l’énergie électrique. Cette information nous a semblé pertinente la veille de l’ouverture des Négociations annuelles obligatoires (NAO)… (NDLA)

Avoir une voiture électrique va-t-il finalement vous coûter plus cher que prévu ? Outre les possibles hausses des tarifs de recharge, les propriétaires vont peut-être, à terme, devoir payer une taxe au kilomètre, explique RTL. Ce genre de taxe a déjà été décidé dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Dès le printemps 2028, tout utilisateur de voiture électrique devra régler une taxe annuelle équivalant à trois pence au mile, c’est-à-dire environ deux centimes du kilomètre. Ainsi, selon nos confrères, un automobiliste roulant 12 500 kilomètres par an devra payer 300 euros.

Et selon l’économiste François Lenglet, il est aujourd’hui «vraisemblable qu’une nouvelle contribution spécifique sur les voitures soit créée» en France. Pourquoi ? Essentiellement parce que plus de la moitié des taxes sur les carburants (les droits d’accise) vont à l’État. Or, la consommation de carburant ne cesse de baisser, environ 3% en deux ans. Il faudra donc nécessairement que les propriétaires de véhicules contribuent, et l’État pourrait donc se tourner vers ceux qui possèdent des voitures électriques.

Des taxes similaires déjà en Islande et en Nouvelle-Zélande

Une hypothèse d’autant plus probable que, pour la première fois, au mois de novembre, les véhicules électriques ont représenté 26% du marché. Depuis le début de l’année, une immatriculation sur cinq concerne une voiture électrique en France, portée par le leasing social. «Dès qu’il y a une nouvelle activité, l’État sort le marteau fiscal, et ce, depuis la naissance, en France en 1928, des taxes sur le carburant lorsque les voitures ont commencé à être largement utilisées», analyse François Lenglet sur RTL.

Au Royaume-Uni, le gouvernement taxe donc les voitures électriques tout en les subventionnant, d’autant qu’une autre contribution taxe de façon forfaitaire toutes les voitures électriques neuves de plus de 57 000 euros. Pour se justifier, Londres évoque l’utilisation des routes, aussi bien par les véhicules thermiques qu’électriques. Là-bas aussi, la baisse de recettes fiscales liées à la consommation de carburants est mise en avant.

Source : MSN

Demain, ne manquez pas : 

Mercredi 3 novembre : premier jour de négociation des NAO !

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