Le mécontentement gronde au sein de l’encadrement intermédiaire et notamment parmi les directeurs de secteur. En témoignent l’ambiance et les questions posées lors de la dernière “convention des niveaux 6” où ils ont eu l’occasion de s’exprimer par un système de SMS affichés en temps réel sur écran. Et ce n’était pas triste, si peu triste que notre PDG a d’ailleurs dû abréger l’exercice. Dangereux de donner la parole aux salariés, n’est-ce pas ?
Le problème, c’est que ce genre de mouvement d’humeur s’il témoigne d’une saine capacité de réaction  et d’indignation ne mène à rien s’il ne s’inscrit dans le temps et s’il n’est pas fédéré par une organisation syndicale. 
Les directeurs de secteur sont des cadres et ils estiment, à juste titre, avoir droit à un minimum d’information et d’implication dans la marche de l’entreprise. La forte évolution de leur grille salariale ne suffit plus à leur faire avaler toutes les couleuvres et consignes sans broncher : ils veulent du respect et du partage d’information, ce qui semble un minimum. Nombre d’entre eux ont des états d’âme sur ce qui leur est demandé et beaucoup estiment aujourd’hui n’avoir aucune visibilité sur leur avenir, ni même sur ce qu’on attend d’eux. Ils ont d’autre part vu leur effectif fondre de moitié en moins de trois ans et la tendance semble bien loin de s’inverser. D’où une lancinante question : quel avenir pour les directeurs de secteur ? L’autisme ne pourra plus très longtemps faire figure de posture acceptable.
Nous rappelons au passage que nous sommes le syndicat majoritaire chez les cadres et que même si nous représentons activement les non-cadres, notre syndicat repose historiquement sur la défense de l’encadrement au sens large (cadres, assimilés-cadres, agents de maîtrise). Adhérez au syndicat qui vous défend réellement et porte vos attentes et revendications.

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