Voici un article issu du site Mode(s) d’emploi d’où il ressort que trop de courriels, trop d’impressions et trop de stockage nuisent à l’environnement. Faut-il en déduire qu’il faut moins bosser ? A vous de juger après avoir lu l’article :
Trop de courriels, c’est mauvais pour la planète
 
L’envoi d’emails est mauvais pour la planète selon une étude très sérieuse de l’Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie. L’Ademe, qui a mené une enquête sur l’impact environnemental des TIC (courriers électroniques, requête web, clé USB), révèle en effet que celles-ci contribuaient en 2005 à hauteur de 2% aux émissions européennes de gaz à effet de serre. Les envois répétés de courriels, l’un des principaux outils en entreprise, entraîneraient des émissions de CO2 importantes. Mais en diffusant les bonnes pratiques après de leurs collaborateurs, les entreprises peuvent enrayer à ce phénomène. L’Ademe propose quelques recommandations…

Réduire les envois
Chaque collaborateur d’une entreprise française de 100 personnes reçoit en moyenne 58 courriels et en envoie en moyenne 33 par jour, avec pour taille moyenne environ 1 Mo. Ces envois de courriels entraînent des émissions de gaz à effet de serre : sur la base de 220 jours ouvrés par an, ces dernières représentent 13,6 tonnes en équivalent CO2. Ainsi, selon les calculs de l’Ademe, réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne de CO2 sur l’année soit environ l’équivalent en émissions d’un vol aller-retour Paris/New-York ! Et vous pensiez faire des économies en mettant plusieurs personnes en copie ? Que nenni : décupler le nombre de destinataires multipliait par 4 l’impact sur le changement climatique explique l’Agence.

Diminuer les impressions

Pour contribuer à la sauvegarde de la planète, il faut également abandonner une autre mauvaise habitude : celle d’imprimer le contenu des courriels. Diminuer de 10% le taux d’impression des courriels reçus par les employés d’une entreprise de 100 personnes permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an soit l’équivalent cette fois d’environ 5 allers-retours New-York/Paris. Ne plus stocker
 

Enfin, l’impact du stockage n’est lui non plus pas négligeable. Plus le courriel est conservé longtemps sur un serveur, plus il a un impact négatif sur le potentiel de changement climatique. Son rôle dans l’épuisement du potentiel des ressources fossiles est également accru. Les conséquences sur le potentiel de changement climatique sont moins importantes quand la durée de sauvegarde est en effet plus courte.

Conclusion, pour participer à la préservation de l’environnement et limiter votre impact écologique, soyez bref : envoyez moins de courriels et des mails moins lourds et moins longs ! Du côté des autres usages comme la requête web ou l’utilisation de clef usb, l’Ademe propose également ses astuces comme adopter les recherches par mots-clefs pour réduire le nombre de pages consultées et ainsi le temps de connexion, régler son imprimante par défaut en mode noir et blanc, recto/verso, réduire son temps de lecture à 2-3 minutes par page, etc. Chacun de ces usages permettant un gain de CO2 non négligeable pour la planète, et un gain de productivité pour le salarié… Du gagnant-gagnant en quelque sorte.

 
 
Demain :
Recrutement : peut-on échapper au clonage ?

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