Nous annoncions, il y a près d’un an ce qui est en train de se dérouler. Dire que nous avions été entendus à l’époque serait un peu présomptueux… Pourtant, il était difficile d’être plus précis. Voici donc l’article publié sur ce blogue le 15 avril 2011 :
Il y a de la fusion dans l’air…
Fusionnera,
fusionnera pas ? C’est le grand jeu de devinettes qui fait fureur chez
nos collègues Adia. Malgré une succession de démentis ces dernières
années, notre opinion est faite depuis longtemps. Début mars, nous revenions encore sur le sujet en posant cette simple question mais si lourde de conséquences : “Faudra-t-il
casser la tirelire en fusionnant Adia et Adecco avec tout ce que cela
comporte de “fusions” et de “rationalisation” ? On sait ce que cela
signifie”. Peut-on être plus clair ?
fusionnera pas ? C’est le grand jeu de devinettes qui fait fureur chez
nos collègues Adia. Malgré une succession de démentis ces dernières
années, notre opinion est faite depuis longtemps. Début mars, nous revenions encore sur le sujet en posant cette simple question mais si lourde de conséquences : “Faudra-t-il
casser la tirelire en fusionnant Adia et Adecco avec tout ce que cela
comporte de “fusions” et de “rationalisation” ? On sait ce que cela
signifie”. Peut-on être plus clair ?
Un cadre Adia, tout à fait perspicace par ailleurs, nous soutenait mordicus, il
y a moins de deux mois, qu’un rapprochement Adecco-Adia était
inconcevable et ne pourrait jamais voir le jour. Inconcevable nous
avait-il asséné, la marque vivra. La semaine dernière, ayant perdu sa
belle assurance, il nous confiait qu’il avait toujours été convaincu
qu’une fusion était inévitable et que nous en étions très proches. Comme on dit, il n’y a que les imbéciles…
y a moins de deux mois, qu’un rapprochement Adecco-Adia était
inconcevable et ne pourrait jamais voir le jour. Inconcevable nous
avait-il asséné, la marque vivra. La semaine dernière, ayant perdu sa
belle assurance, il nous confiait qu’il avait toujours été convaincu
qu’une fusion était inévitable et que nous en étions très proches. Comme on dit, il n’y a que les imbéciles…
Dame c’est que le rachat du groupe américain MPS pour la bagatelle de 1,3 milliards de dollars (868 millions d’euros) pèse lourd. Il
avait d’ailleurs été assorti d’un nouvel emprunt obligataire de 500
millions d’euros, ce qui, si l’on voulait procéder à un raccourci un peu
sommaire, représente plus de 150 000 euros sur la tête de chaque
salarié permanent de France.
avait d’ailleurs été assorti d’un nouvel emprunt obligataire de 500
millions d’euros, ce qui, si l’on voulait procéder à un raccourci un peu
sommaire, représente plus de 150 000 euros sur la tête de chaque
salarié permanent de France.
Donc, pour nous, en toute
logique, il faut continuer à trouver de l’argent, beaucoup d’argent et
pour ce faire, il n’y a malheureusement pas foultitude de solutions. Il
va falloir continuer à tailler dans l’outil de production, ce que nous
imageons par “casser la tirelire”. Quant à la variable d’ajustement,
vous la connaissez, même si un syndicat longtemps majoritaire ne vous en
a jamais rien dit et a soigneusement tu ce que nous affirmons sur ce
blog.
logique, il faut continuer à trouver de l’argent, beaucoup d’argent et
pour ce faire, il n’y a malheureusement pas foultitude de solutions. Il
va falloir continuer à tailler dans l’outil de production, ce que nous
imageons par “casser la tirelire”. Quant à la variable d’ajustement,
vous la connaissez, même si un syndicat longtemps majoritaire ne vous en
a jamais rien dit et a soigneusement tu ce que nous affirmons sur ce
blog.
Nous reviendrons très bientôt sur le sujet.
Source : CFE CGC Adecco, le 15 avril 2011
N'était-ce pas le projet initial de TEAM 2012 ?
En tout cas les délais sont parfaitement tenus…