Le congé de reclassement est un dispositif entrant dans la sécurisation du parcours professionnel et qui a pour finalité, rappelons-le, de permettre au salarié de bénéficier de temps rémunéré pour affiner son projet.
Pendant cette période, le salarié n’est tenu à aucune activité professionnelle si ce n’est de se consacrer à temps plein à la finalisation de son projet. Toutefois, il est légalement possible, durant cette période, de travailler pendant certaines périodes qui suspendront, sans l’annuler, le congé de reclassement.
A compter de la date de signature de la convention de rupture amiable, le salarié dispose  d’un délai de 8 jours calendaires pour faire savoir s’il souhaite bénéficier du dispositif et il s’agit donc d’une démarche volontaire et non automatique.
L’adhésion au congé de reclassement donne lieu à un entretien d’évaluation-orientation mené par l’EMP (Espace Mobilité Projet) suivi d’un compte-rendu d’évaluation cosigné par le salarié et le conseiller EMP. Puis, ce compte-rendu adressé par l’EMP au Responsable des ressources humaines qui établit une “convention de congé de reclassement”. Attention, nouvel écueil, le salarié qui n’aurait pas signé et retourné cette convention dans les 8 jours se verrait refuser son congé de reclassement. Il y a donc deux démarches volontaires à effectuer dans de courts délais pour bénéficier du fameux congé. Enfin, ce congé varie entre 6 et 9 mois selon l’âge du salarié.
Point important : l’indemnité de départ n’est versée qu’au terme du congé de reclassement.
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1 COMMENTAIRE

  1. merci pour les précisions, pendant le congé reclassement, un cdd est signé de douze mois, donc rupture, la prime est versée de suite et pas après la fin du congé???? merci de répondre la cgecfe

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