Je restructure, tu restructures… |
Du 14 août au 4 septembre, rediffusion du meilleur de l’année
Publié le 2 mai 2013 :
Publié le 2 mai 2013 :
Au tour des chargés de formation (CMF) de faire l’objet d’une
externalisation puisque ceux-ci – 8 salariés à ce jour – vont voir leur
contrat transféré sur Adecco Formation. Y a-t-il un sens à ce mouvement
de structure ? Non, bien entendu et cela nous rappelle tristement
l’externalisation des Chargés de prévention-sécurité (CPS) dont nous
avions, en son temps, dénoncé l’inanité et qui avaient fini par être
réintégrés lorsque les indicateurs sécurité s’étaient avérés, comme nous
l’avions prédit et dénoncé, suffisamment désastreux pour faire machine
arrière toute, en catastrophe. Notre déclaration au Comité
d’établissement de l’époque annonçait exactement ce qui s’est
malheureusement réalisé suite à ce mouvement de structure : envolée des
indicateurs (taux de fréquence et de gravité) et absence de
développement d’un portefeuille clients autonome… bref, the fiasco. Passons.
La restructurite va donc frapper cette fois les CMF qui se
verraient (à confirmer) au passage délestés de leur prime sur objectif,
soit environ 300 euros mensuels. Il n’y a pas de petite radinerie et
c’est toujours cela de pris.
verraient (à confirmer) au passage délestés de leur prime sur objectif,
soit environ 300 euros mensuels. Il n’y a pas de petite radinerie et
c’est toujours cela de pris.
Autre avantage pour l’entreprise et c’est sans doute la principale
motivation de ce mouvement de structure : cela permet de supprimer
encore huit salariés de l’effectif Adecco France. Le compteur tourne et
la priorité absolue, avant même le niveau d’activité ou les résultats,
demeure la diminution rapide des effectifs. Malgré l’accélération des
suppressions d’emploi, le Moloch zurichois semble ne jamais
devoir être complètement rassasié. Le dossier de cette externalisation a
bien entendu été transmis aux experts du Comité central d’entreprise.
motivation de ce mouvement de structure : cela permet de supprimer
encore huit salariés de l’effectif Adecco France. Le compteur tourne et
la priorité absolue, avant même le niveau d’activité ou les résultats,
demeure la diminution rapide des effectifs. Malgré l’accélération des
suppressions d’emploi, le Moloch zurichois semble ne jamais
devoir être complètement rassasié. Le dossier de cette externalisation a
bien entendu été transmis aux experts du Comité central d’entreprise.