A en juger par certaines réactions, notre article du 1er août, “Que sont les surnuméraires devenus” a mis une certaine ambiance… Nous vous confirmons la persistance de situations totalement anormale de salariés aujourd’hui en surnombre et demeurés sur des intitulés de poste caducs.
L’un d’eux a réagi vigoureusement : il n’avait jamais entendu le terme “surnuméraire” et ignorait être ainsi qualifié. “C’est quoi ce terme ? C’est honteux, je n’ai jamais entendu ce mot et je ne savais pas qu’on nous appelait comme ça“, nous a-t-il écrit très agacé.
D’autres nous confirment leur situation difficile qu’ils subissent douloureusement dans un marché de l’emploi atone ; le choix entre un placard et le chômage, en quelque sorte.
Pour être honnête, il faut reconnaître que la direction accélère, depuis quelques semaines (il est bien temps !) ses tentatives de reclassement. Presque tous les “surnuméraires” se sont vu proposer un poste. Pas tous cependant et nous avons une petite pensée pour l’un ou l’autre, notamment du côté de Lyon.
Bref, la direction semble enfin prendre la mesure de la gravité de la situation de harcèlement moral dans laquelle se trouvent, de fait, des salariés “surnuméraires” laissés pour compte par le Plan de départ volontaire et qui n’ont plus de fonction réelle dans l’entreprise, hormis des missions plus ou moins sérieuses et ponctuelles.
A noter que la plupart des postes qui leur sont proposés n’appartiennent pas à la nomenclature définie lors de la réorganisation. Ce sont la plus souvent des fonctions créées de toutes pièces pour la circonstance, avec rattachement direct à la Direction opérationnelle. Ainsi les “surnuméraires” ne se verront pas proposer un poste de RMZ ou de RVZ mais plutôt de RMDO ou RVDO. Quelles sont les chances de survie de ces postes taillés sur mesure en cas de prochain plan social ? Poser la question, c’est y répondre.
Le but de la direction reste, bien entendu, de faire rentrer les salariés en surnombre dans des cases, mais quid de la pérennité de postes dont l’intitulé porte en lui-même la précarité de la situation ? Pourquoi ne pas leur avoir progressivement proposé de véritables fonctions pérennes, parmi celles définies lors de la réorganisation, avec une réelle volonté de recycler ces “surnuméraires” en salariés comme les autres ?

1 COMMENTAIRE

  1. Ces surnuméraires et j'en faisais parti, sont pour la quasi totalité des permanents que les DZ, (pour les postes réseau) et DO (pour les équipes DR) ne veulent plus dans leur équipe.
    Les raisons : compétences, ancienneté, couleur de cheveux, taille, tenue vestimentaire, caractère, etc…
    Qui ne correspondent pas aux attentes de ces nvx managers.
    Bien sur nous y retrouvons certains élus qui n'ont pas voulu courber l'échine.
    De toute évidence, ces permanents devront à court terme accepter un de ces soit disant poste fantôme, jusqu'au prochain PSE ou de toute évidence ils seront jetés.
    Sinon placard, mais sur du court terme, car l'entreprise ne paiera pas ad vitam aeternam.
    Au final ce sont de nouvelles procédures prud'homales qui gonfleront encore le nombre importans de ces procédures aujourd'hui.
    Ceux qui auront un dossier contre l'entreprise pourront négocier une transaction officieuse et pour les autres je vous laisse deviner.

    Ce qui est dramatique, c'est que tout ceci était prémédité.

    Courage à vous tous et SVP ne vous laissez pas faire.

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