Formation professionnelle
Une négociation ambitieuse

Pour
la CFE-CGC, voir dans la formation professionnelle la solution au
chômage,
est une illusion. L’emploi, qui reste la priorité, nécessite d’autres
réponses que d’avoir les chômeurs les mieux formés d’Europe. Ce n’est
pas la formation professionnelle qui créera de l’emploi mais bien la
reprise d’une croissance économique durable !

Pour la CFE-CGC, négocier la formation professionnelle doit avoir d’autres objectifs :

• Sécuriser le parcours professionnel tout au long de la vie. Permettre à
chacun de réaliser ses projets dans l’entreprise c’est donner à
celle-ci les moyens d’innover et de maintenir sa compétitivité. Et les
personnels de l’encadrement sont les mieux placés
pour accompagner ces évolutions.
• Accompagner les salariés candidats à la reprise de ces milliers d’entreprises qui risquent de fermer faute de repreneurs.
• Renforcer la formation en faveur des femmes, des seniors et des
travailleurs partiels trop souvent discriminés face à l’emploi.
• Moderniser les dispositifs de formation par l’ouverture du Compte
personnel de formation (CPF) à tous, salariés ou demandeurs d’emploi. La
CFE-CGC demande que ce CPF soit un droit opposable à l’employeur,
abondable par le salarié, aidé financièrement par
l’État et accompagné de garanties pour le bénéficiaire.
• Renforcer le Congé individuel de formation (CIF) afin qu’il soit un
vrai droit individuel du salarié à se former ou se reconvertir.
• Faciliter l’accès des demandeurs d’emploi à la formation (rapidité
d’entrée, individualisation…) grâce à un Pôle Emploi rendu plus
efficace.
• Prioriser les fonds de la formation pour les salariés en poste. Le
redéploiement des formations vers les demandeurs d’emploi doit rester
exceptionnel et relever de la responsabilité des pouvoirs publics.
• Adapter la formation professionnelle aux besoins des territoires, par une régionalisation encadrée et raisonnée.
• Développer l’alternance à tous les niveaux de qualification en
veillant d’abord à son amélioration qualitative, ce qui serait le
meilleur garant du développement de l’apprentissage.

Modernisation, universalité et objectifs centrés sur le salarié et l’entreprise,
tels sont les principes qui doivent guider les négociateurs d’une formation professionnelle porteuse de progrès.

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