“Tu signes ou je t’étrangle (financièrement)”
Il y a plus de deux mois, nous alertions sur des pratiques scandaleuses de l’entreprise à l’encontre des salariés des fonctions support n’ayant pas signé leur avenant. Dans l’article “C’est officiel, les fonctions-support gagneront moins“, nous écrivions notamment “Tels
des sergents-recruteurs avinés, certains managers battent la pavé pour
arracher signature après signature et, malheureusement pour les
salariés, y réussissent fort bien selon nos informations. Il faut dire
qu’ils ont des arguments frappants. Petits verbatims relevés ici et là
et dont nous font part nos collègues : “Si tu ne signes pas, tu te places en dehors de l’équipe” ; “Si tu ne signes pas, à terme tu ne pourras rester dans l’entreprise et en tout cas je saurai m’en souvenir” ; “Si tu ne signes pas, je ne te louperai pas
et autres amabilités du même tonneau… Des salariés nous font part de
menaces explicites, de propos dévalorisants et de tentatives de
déstabilisation indignes.” 
De récentes remontées nous font état de méthodes proprement, si l’on ose écrire, indignes puisque aucune rémunération variable n’est plus versée aux salariés des fonctions-support n’ayant pas encore signé leur avenant. La punition, c’est l’étranglement financier jusqu’à la signature de l’avenant défavorable.

La version officielle, c’est le blocage de la PV après plusieurs relances mais dans les faits il n’en est rien. Notons au passage que même après plusieurs relances, l’employeur n’a aucun droit à piocher dans nos rémunérations pour améliorer ses fins de mois. On croit rêver !

Un salarié ayant posé un certain nombre de questions afin de juger de l’opportunité de signer ou non l’avenant s’est vu, lui aussi, sucrer sa rémunération variable en guise de réponse. Tout ceci, c’est évident, n’est possible, comme nous l’avons écrit un nombre incalculable de fois, que “grâce” à la passivité de nombre de salariés. Si chaque salarié ayant subi une retenue de sa part variable de rémunération s’en était allé, tout simplement, relater l’affaire à son inspecteur du travail, nous n’en serions pas là aujourd’hui et lesdits salariés auraient immédiatement été rétablis dans leurs droits.

Nous sommes prêts à accompagner chaque salarié ainsi lésé, persuadés qu’on ne peut impunément jouer avec la rémunération et le niveau de vie des uns et des autres. Ces méthodes sont indignes et nous vous aiderons à ce que justice soit faite.

5 Commentaires

  1. Et tu vas supporter ça jusqu'à quand ?
    Quel est ton point de rupture ?
    Que feras-tu quand on va te demander de trahir tes amis ?
    Et le jour où on te demande de choisir celui qui devra prendre la porte ?
    L'histoire n'est jalonnée que du nom des gens qui ont sur dire NON !

  2. officiellement il nous a été compté l'histoire que nous devions ne pas avoir de PV sur le mois de Juillet, en raison d'un éventuelle recalcule de notre % sur le périmètre concerné…..
    Nous "devrions" obtenir une régularisation sur Aout 2014.

    Mouais….
    Ceci dit nous retirer la PV sous "prétexte" me semble une alternative dangereuses car c'est effectivement un élément inaliénable de notre rémunération.

    Donc ce que je ne comprends pas votre post, c'est que vous affirmer que TOUTES les fonctions supports se voient privées de PV : Comment en êtes vous certains ?

    Ne criez vous pas "au loup" trop tôt ?
    Attendons peut-être le 14 Septembre pour voir nos bulletins et agir en conséquence ?

    Amicalement.

    Un fervent lecteur de votre blog et support support la Direction…

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