Le moins qu’on puisse dire c’est que notre article du 6 juillet (retouché et édulcoré par souci pédagogique) concernant la prime jubilé aura provoqué, bien malgré nous, un beau tollé. A l’origine du tapage, une lecture un peu rapide par certains collègues de notre information. Nombre de salariés ont en effet cru lire que la prime serait purement et simplement supprimée sans aucune contrepartie, ni compensation, ce qui n’a jamais été dit, écrit, ni même pensé. Je garde sous le coude, précieusement enregistré dans les “brouillons”, l’article original témoignant de notre information du 6 juillet sur le sujet. 
Nous n’avons jamais dit autre chose que ce qui suit. Oui, la prime jubilé, telle qu’elle existe, a été dénoncée en vue de sa suppression en fin d’année. C’est un fait incontestable. Nous persistons et signons. Cette dénonciation a été annoncée tout ce qu’il y a d’officiellement lors du Comité central d’entreprise du 8 juillet dernier. C’était la question 11 de l’ordre du jour.
Mais nous écrivions en reprenant les propos de la direction que “des propositions seront faites lors des prochaines NAO”. Il y aura donc un plan B, sans doute une prime aux modalités de calcul et d’attribution différentes. Il n’a donc jamais été question d’une suppression sèche de la prime jubilé. Rappelons que cette prime avait déjà été largement amputée, du tiers à la moitié, ce qui n’est pas rien, selon les situations fiscales, lors de sa transformation en prime soumise à cotisations sociales et à impôts sur le revenu. Le chèque-cadeau représentait, lui, un montant net en pouvoir d’achat. Notre crainte exprimée concernait un éventuel nouveau rabotage de ce qu’il en reste grâce de savants calculs appuyés sur des justifications plus ou moins alambiquées.
Devant l’affolement de certains salariés ayant lu un peu rapidement notre article, la direction hâtera la réflexion pour nous faire part de ses réflexions et propositions dès le mois de septembre au lieu d’attendre la fin d’année. Elle nous assure, la main sur le cœur (qui se trouve juste sous le portefeuille), que les salariés ne seront aucunement perdants avec la nouvelle prime envisagée. Gardons pour l’instant nos ressentis et intuitions mais nous pouvons vous assurer que si tel n’était pas le cas, nous saurons donner à la nouvelle mesure toute la publicité qui convient.

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