Notre célèbre Mister Restructurite
La réorganisation est en marche et les ciseaux de la direction ont repris du service. Sur ce blogue, nous avons souvent décrit et même dénoncé la restructurite  chronique récidivante permanente de l’entreprise, pathologie dont le principal symptôme consiste à modifier sans cesse structures et organisations, chaque dirigeant se sentant obligé d’appliquer son empreinte et sans doute de justifier sa plus-value. Vérité d’hier, erreur aujourd’hui, on fait, on défait, on refait et l’on découpe inlassablement les périmètres d’activité.
Consulte-t-on les salariés, les opérationnels ? Non. Les clients, peut-être ? Pas plus. Tient-on compte des intérimaires ? Vous n’y pensez pas ! Oui, mais alors, les parts de marché s’envolent au moins ? Certes, mais pas dans le bon sens. Qui gagne au final ? Celui qui répondra avec logique à cette question gagnera une consultation illimitée de notre blogue.
Non, la structure fonctionne sur elle-même, à la recherche éperdue d’une formule magique qui permettra de réparer les erreurs passées… en en commettant d’autres. Chaque dirigeant se doit d’apporter dans la corbeille managériale sa grande idée et ne surtout pas se contenter d’une gestion en bon père de famille. L’actionnaire n’est pas une fille facile et il convient de le séduire et de le faire rêver. En revanche, les dirigeants de grandes entreprises ne craignent rien plus que la mémoire de ceux qui, benoîtement, soulignent que la géniale découverte du jour n’est autre que la banalité   et même parfois l’erreur d’hier. Les curieux découvriront sur ce blogue combien nous nous sommes inlassablement exprimés sur le sujet, alertant par ci, commentant par là les réorganisations successives.
Tout ceci pour dire qu’une folle énergie va encore être déployée dans les prochains mois à modifier la structure et les périmètres opérationnels. Tout ceci s’effectuera avec plus ou moins de bonheur, des réussites, des échecs, des incompréhensions, parfois des problèmes relationnels et j’en passe. Pendant ce temps, non seulement le marché de l’intérim vivra sa vie mais il devrait même progresser de façon significative. Avec ou sans nous. Formulons simplement ici le voeu que les énergies déployées dans ces énièmes réorganisations n’empêchent pas Adecco de prendre sa juste part d’un marché sur lequel la concurrence se fait de plus en plus dure.

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