Ce n’est pas tous les jours que tombe une bonne nouvelle aussi ne nous privons pas de  l’annoncer. Quelques jours après l’annonce sur notre blogue de négociations salariales plus que décevantes (NAO Adecco : peut mieux faire), la position de la direction devenait difficilement tenable, d’autant plus lorsqu’il s’agit de rencontrer, au “Kick-off”, la quasi-totalité des cadres de l’entreprise. Suite à nos différentes rencontres, actions, communications, mais aussi aux remontées du réseau, passablement déçu ou fâché, selon les tempéraments, la direction a donc annoncé à Bordeaux un geste unitaire, à l’attention de tous les salariés mais sous réserves des conditions d’attribution et d’exclusion, bien entendu.
C’est une prime de 200 euros qui viendra arrondir (un peu) la fin de mois des salariés permanents.
La conclusion de notre article publié trois jours avant a-t-elle facilité cette décision positive ? Nous sommes fort immodestement tentés de le penser. Nous écrivions en effet : “…. l’entreprise
poursuit sa politique d’austérité salariale alors que  vient d’être
finalisé le rachat de 3,9 millions d’actions pour un montant global de
250 M€, deux-cent-cinquante millions d’euros, Mesdames, Mesdemoiselles,
Messieurs. Pensez un peu, qu’une prime exceptionnelle de 1 000 euros,
par exemple, versée à chacun des 3 500 permanents ne représenterait
jamais que 3,5 M€ et là, l’on vous parle de 250 M€ qui eux-mêmes ne
représentent jamais qu’environ 2% du capital de l’entreprise. Inutile
d’épiloguer, n’est-ce-pas ?
“.

Il s’agit d’un geste, certes très en deçà de nos espérances mais d’un geste quand même. Un message est passé et un début de réponse a été apporté. Nos actions conjuguées ont contribué au rétablissement de la participation en 2015 puisqu’un ajustement rétroactif de calcul de ladite participation a permis à un grand nombre de salarié de bénéficier d’un rattrapage. Aujourd’hui, c’est une prime générale, pratique inédite dans l’entreprise, qui vient améliorer un peu l’ordinaire.
Notre détermination est intacte et nous continuons, jour après jour à œuvrer pour la reconnaissance des salariés et l’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération.

10 Commentaires

  1. Bonjour,
    J'ai appris que finalement, même sans avoir signer la PV au budget, ce dernier s'impose aux agences. Pouvez-vous nous expliquer le système de "pénalités sur CT" mises en place depuis un moment. Ce système explique-t-il que l'on peut avoir du CA en progression et finalement une CT en négatif?
    Merci de nous répondre car finalement je crois que la Direction fait bien peu cas de notre opinion.

  2. C'est quoi cette histoire ???? Merci de répondre au plus vite à notre collègue de 8h08. C'est quoi cette histoire de pénalités ???

  3. Bonjour,
    J'ai fait le tour de trois collègues CFE-CGC et aucun n'a entendu parler de ces pénalités.
    Est-ce qu'un de nos lecteurs pourrait préciser en commentaire sur ce blogue de quoi il s'agit ?
    Merci par avance

  4. Concernant les "pénalités sur CT", notre collègue veut parler sûrement du système consistant au passage de la Contribution Directe à la Contribution Totale.
    La règle étant que CT= Contribution Directe – Frais Indirects
    Dans ces Frais Indirects, il y a ceux de la DZ/DO (pourcentage sur le CA réalisé) et ceux BU qui eux sont calculés sur le CA Budgété.
    Si l'agence n'atteint pas le budget CA ne serais-ce qu'un 1€ près, s'applique une ponction de 2,5%. Autre astuce de notre Direction, cette ponction ne se fait pas sur le delta manquant pour arriver au CA budgété mais sur l'ensemble de ce CA budgété.
    Ainsi, vous pouvez vous retrouver avec un CA et MB en progression mais une CT en baisse car vous n'avez pas atteint le CA budgété.
    Ce dernier étant rarement en négatif d'une année sur l'autre et fixé subjectivement par notre Direction en fonction de potentiels plus ou moins aléatoires. Ainsi, une grosse entreprise avec 1OO TT potentiel qui travaille avec des ETT référencées par AN (éventuellement perdu par Adecco), rentre dans ce potentiel qui pénalise le personnel agence même si , les pauvres, ne sont pour rien dans le déréférencement.
    Ainsi, Adecco paient son personnel, ou du moins dit récompenser son personnel via une Part Variable basée sur des estimations mais pas sur les sommes réelles engrangées.
    En résumé, le système de part variable chez Adecco : travailler toujours plus pour espérer et rarement en gagner plus.

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