Du 29 juillet au 23 août, rediffusion du “meilleur de l’année”
Article publié le jeudi 21 février 2019

Alors que se profile déjà à l’horizon un nouveau système de rémunération pour 2020, eh oui ce n’est pas une “fake news“,
comme on dit, des remontées nous font état d’une nouvelle vague de
pressions sur les derniers résistants n’ayant pas signé leur avenant de
contrat basé sur la contribution totale budgétée 2018. Il y aurait donc
encore des récalcitrants n’ayant pas compris tout le bénéfice et
l’intérêt qu’ils auraient à signer ce document ? Ces salariés rétifs
s’ajoutent aux quelques dizaines de collègues encore sous contrat dit
CDHI et qui, pour rien au monde, ne signeraient un avenant différent.
Ces derniers nous confient régulièrement que leur rémunération n’a rien à
voir avec celle de leurs collègues signataires ayant paraphé, sous
pression, des avenants successifs par crainte d’être marginalisés ou
même licenciés.


Aujourd’hui
donc, des cadres nous informent des intimidations inadmissibles qu’ils
subissent pour leur faire signer à tout prix leur avenant même s’ils en
sont arrivés à l’intime conviction qu’il leur sera néfaste. Et puis, on
leur dit que ne pas signer ne serait pas “corporate” (Oh ! my God !)
et qu’il s’agirait en fait une acte de défiance à l’égard de
l’entreprise. Qu’il y ait des contraintes techniques et comptables pour
l’entreprise à devoir gérer plusieurs modes de calcul de part variable,
nous pouvons bien sûr l’entendre mais sont-ce les véritables raisons de
ces pressions ? N’y aurait-il pas une autre explication ? Vous ne voyez
pas ?

“Eh
bien, je vais vous le dire” (citation célèbre). Premièrement, l’année
promet d’être économiquement assez difficile et il ne semble pas
nécessaire de revenir sur ce point que nous avons déjà abordé à
plusieurs reprises sur ce blogue et pour lequel des milliers
d’informations s’offrent à portée de clic. Deuxièmement, les budgets ont
été globalement établis en faisant abstraction d’un premier semestre
plutôt atone mais surtout d’un second beaucoup plus difficile. Ces deux
points évoqués, il n’est pas bien difficile d’en déduire une part
variable de rémunération à la baisse pour de très nombreux salariés sous
contrats de CT budgétée. Les autres continueront à être rémunérés sur
leurs résultats, tout simplement et l’écart de rémunération entre les
deux risque de devenir plutôt gênant… Rappelons la différence
essentielle entre contribution totale et contribution totale budgétée.
Avec le premier mode de calcul, le salarié est rémunéré en fonction des
résultats de son activité, quel que soit son niveau d’atteinte de
l’objectif. Dans le second cas, le salarié est rémunéré en fonction des
résultats qu’il a ou aurait dû produire selon un objectif, une prévison
donc, plus ou moins arbitraire et réaliste. L’un est rémunéré sur le
réel, l’autre sur une hypothèse. On mesure toute la différence.

Si
vous êtes victime ou témoin de pressions inadmissibles, de chantage ou
d’humiliations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter votre élu CFE-CGC
ou à nous écrire (cfe.cgc.adecco@gmail.com). 

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