Du 24 juillet au 21 août, rediffusion du
« meilleur de l’année »

Article paru le 12 novembre 2019
Depuis
jeudi dernier, vos Directeurs de zone sont porteurs d’un bien lourd
fardeau. Ils vont avoir la déplaisante obligation d’annoncer aujourd’hui
ou plus vraisemblablement demain – juste après la clôture du vote aux
élections professionnelles… – aux Directeurs d’agence et de site le
niveau leur budget.

Incroyable mais vrai, la direction impose pour 2020 des progressions de l’ordre de 20 à 50 %.
Compte tenu de la conjoncture présente et à venir, du niveau de
maturité du marché, des économies déjà réalisées et des moyens
résiduels, humains et matériels, subsistant, la nouvelle semble
invraisemblable. Pour nous, c’est une pure folie ! Connaissez-vous dans
votre entourage, votre famille, vos amis travaillant dans quelque
secteur d’activité que ce soit, une entreprise envisageant sereinement
une progression de 20 à 30 % de ses bénéfices en 2020 ? Hormis les
start-up, bien entendu ou une affaire fraichement créée, et encore !




C’est
évidemment la quasi-disparition de la part variable de rémunération
pour une majorité de collègues mais aussi, bien entendu, le présage
d’une sévère taille dans  les effectifs. Selon nos sources, la direction a décidé une baisse rapide de 15% en moyenne des effectifs.
Ce que nous annoncions, depuis longtemps déjà, va se réaliser dans les
mois qui viennent. Tout cela est bien entendu prévu, calculé et la
direction compte sur les départs naturels des salariés pour limiter les
suppressions arbitraires d’emplois. Elle fera tout pour éviter un plan
social mais, selon nous, on ne peut exclure cette solution si le marché
venait à plonger plus vite encore. D’autant qu’en ce qui concerne les
parts de marché, les derniers indicateurs DARES s’avèrent très
inquiétants, en deçà de ceux du PRISME. Sommes-nous seulement encore à
17 % ? Pas sûr du tout…



Pour
les CDII, nos contacts évoquent une progression moyenne imposée qui
devrait se situer autour de 30 %. Une course folle vers le tout-CD2I
avec une rentabilité intéressante, c’est vrai, mais aussi un certain
nombre de difficultés prévisibles dont nous nous sommes fait l’écho à
plusieurs reprises.


Muni
de ces informations, nous comprenons mieux les grandes manœuvres en
cours, la valse des membres du Codir et cela confirme ce que nous avons
déjà exprimé à plusieurs reprises sur ce blog : l’année 2020 va être
difficile et nous espérons que vous avez fait le bon choix pour
l’élection de vos représentants du personnel en votant pour ceux qui
vous informent quotidiennement, sans crainte, vous parlent de ce qui
vous concerne au quotidien et défendent pied-à-pied les salariés cadres
soumis à des pressions croissantes et qui bien souvent n’en peuvent
plus.


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