Chaque mois qui passe et à chaque publication des indicateurs de gestion c’est une nouvelle claque qui vient rappeler que si la situation économique s’avère réellement délicate, en tout cas la stratégie déployée par notre groupe tarde à porter ses fruits.

Les parts de marché, le premier des enjeux rappelons-le, continuent de se faire désirer et persistent même à prendre la poudre d’escampette à un rythme accéléré et, malheureusement, les incantations au sacro-saint TAC et à la multiplication des visites semblent d’une efficacité à peu près équivalente à celle du cataplasme sur une jambe de bois. On ne peut s’empêcher de penser que si une partie de l’énergie déployée ces derniers mois pour tenter de minimiser la représentation des cadres aux prochaines élections avait été affectée à une réelle politique de gestion des ressources humaines nous n’en serions vraisemblablement pas là. Un beau gâchis qui, hélas, se paie cash.

La direction de l’entreprise semble céder à un comportement de panique, multipliant les annonces, pressions et menaces à peine voilées où il est encore et toujours question de réduction des effectifs et d’arrêt des CDD, cette inusable variable d’ajustement. Sans parler des licenciements et des incitations appuyées à la démission. Question commerce, les pauvres mesures de revalorisation des clients non soumis à des accords nationaux ont depuis bien longtemps prouvé leur insuffisance, d’autant que la part des clients sous accords nationaux ne cesse de croitre d’année en année, avec pour conséquence une inéluctable érosion de la rentabilité. On ne pourra indéfiniment s’en aller plomber la PME du coin de la rue tout en continuant à se soumettre aux oukases des grands groupes car, pour ce qui est des accords nationaux, on sait combien leur revalorisation s’avère souvent délicate et limitée.

Le plus inquiétant et immédiatement palpable, c’est le retour en force des trop-perçus dont on nous annonçait il y a peu la disparition. Même les équipes ayant performé en MOP et sur divers autres critères se trouvent pénalisées par l’indicateur part de marché du mois de janvier et voici que de la main gauche on leur reprend ce qu’avait attribué la main droite. Voilà une méthode éprouvée et particulièrement efficace pour réussir à briser les dernières énergies ! Combien la direction escompte-t-elle récupérer ainsi dans la poche des salariés ? L’enjeu en vaut-il la chandelle ? Avant de fâcher tout le monde n’aurait-on pas pu imaginer d’autres approches moins blessantes ? C’est sur ces questions de simple bon sens que nous conclurons provisoirement.

14 Commentaires

  1. et bien oui et il fallait s’y attendre!
    les TP vont faire mal aux signataires nombreux de Pyramide . la PDM est en baisse constante et ne permettra pas de gagner les primes même si tes résultats sont bons voir excellents sur ton agence ! c’est honteux ! et tellement injuste

  2. Quand on connaît bien l’entreprise, il vaut mieux bien négocier son fixe parce que le variable on est jamais sûr d’en voir la couleur en tous cas c’est moins sûr pour les salariés que pour les actionnaires et leurs dividendes qui sont plus sûrs d’être obtenus que nos variables

  3. Cette année mon chef ayant sûrement eu pitié de moi (mes objectifs 2023 étaient carrément démesuré) mes objectifs sont un peu plus atteignables. Sur Q1 nous avons réussi à atteindre le plafond des 300% de l’objectif de MBO. Agréable surprise que d’avoir une jolie part variable depuis 2 mois sur notre bulletin de salaire, et beaucoup d’espoir au vu des résultats qui continuent à être encourageant.

    Malheureusement nous venons de nous apercevoir que la PDM de janvier pour notre département est en décrochage de 1% notamment dû à la perte de marché ONSITE et d’agences en difficulté en Industrie ou suite à de nombreux départs de collègues. Notre réveil est brutal et douloureux car ce mois-ci on va nous reprendre 10% de ce que nous avions déjà perçu !!!

    MOI QUI CROYAIS QUE CE NOUVEAU SYSTÈME DEVAIT EVITER LES TROP PERÇUS !!!

    Si j’ai bien compris la direction nous dit : merci pour ta performance mais comme les autres n’y arrivent pas tant pis pour toi !

    Donc mieux vaut être moyen où mauvais dans un département qui performe plutôt que bon ou très bon dans un département en souffrance.

    Je ramène plus de MBO que prévu à la société, mais je suis puni !

    ELLE EST OU LA LOGIQUE !!!

    Et que dire des départements qui ont déjà une bonne PDM, et qui ont forcément plus de mal à la garder ! peu importe leur performance cette année, si la PDM baisse tant pis pour eux.

    « L’homme absurde est celui qui ne change jamais » disait G Clemenceau, ça ne me dit rien qui vaille pour l’avenir, quand une direction est capable d’inventer un système aussi absurde soit disant pour nous motiver alors j’ai peur que ça ne changera jamais…

  4. Quand je vois les évolutions de pdm je suis dégouté, regardez les montants sur vos edg et bqom !!! et ce qui est repris

  5. Pour moi ça va être simple je vais bosser pour le salaire que j’ai et vive la famille, les amis, la musique, la moto !

  6. Aucune logique dans la rémunération aucune logique dans la stratégie aucune logique dans la rentabilité aucune logique en Rh ………..c est la panique la haut car la nouvelle stratégie ne marche pas et passons sur les actions commerciales suggerees par certains alors que nous entrons dans une période de commande plus importante et surtout la ou les effectifs sont gérés au plus serrés …
    Encore une fois c est leur stratégie qui est zéro
    Payez mieux et vous verrez vos PDM évoluer
    Continuez et vous vous lamenterez encore l année prochaine et la suivante etccccc
    C est désespérant

    • Aucune logique aussi au niveau des salariés qui passent leur temps à se plaindre mais qui reste quand même…à croire que ça va quand même et ils le savent très bien 😂😂🙂

      • Visiblement tu n’aime pas ton entreprise.
        Moi si, et je refuse de la voir partir en sucette à cause de quelques “Dirigeants” qui occupent un poste entre 3 et 5 ans max. Moi Adecco c’est toute ma vie, 20 ans de carrière et je préfère me battre pour mon entreprise que de voir quelqu’un d’autre décider de ce que je dois faire .
        Chacun son combat !

        • Si vraiment t’aime ta boite arrête de te planquer derrière l’incurie de tes dirigeants. Facile de toujours trouver des coupables ailleurs. Les ETP n’ont pas été touchés au global, la preuve la prod est en baisse. Et si vraiment tu es si performant, propose donc ta candidature pour remplacer ceux qui sont si mauvais. A moins qu’un complot ne soit en oeuvre pour empêcher l’entreprise de reconnaitre ta tres grande valeur.

          • Pas de problème, tu as le droit de penser que les décisions prises par nos dirigeants sont les bonnes et donnent des bons résultats. Tu auras du mal à me convaincre mais c’est ton droit. Il n’y a pas de complot et je ne pense pas avoir les compétences pour remplacer les dirigeants actuels mais je ne gagne pas non plus 50 k€ ou plus par mois

  7. Petite question … : peut on vérifier les chiffres des PDM ?
    Comment peut on être sûrs que ces chiffres sont les bons, ou trafiqués pour ne pas nous en donner plus (voire pouvoir nous en reprendre ?)
    La confiance est tellement mitigée …

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