Abracadabra : la participation a disparu
Du 6 au 24 août, rediffusion du meilleur de l’année

Article publié le 30 mai 2012 :

La direction vient seulement de
communiquer officiellement sur l’absence de participation aux bénéfices
pour l’année 2011 alors que nos lecteurs avaient l’information depuis le 6 avril, il y a près de deux mois. Nous rappelions la triste nouvelle le 3 mai, il y a près d’un mois. Plus que jamais, l’information c’est vraiment sur ce blogue… à moins de ne pas être pressé.
Le
groupe Adecco pousse comme un champignon et s’étend sur tous les
continents, les résultats progressent d’année en année, les milieux
financiers s’extasient sur les performances, l’actionnaire a l’œil
humide en découvrant les cours de la Bourse et pourtant… la
participation a disparu. Où est-elle passée ? A votre avis ?

Très
officiellement, consécutivement à l’application de la règle légale de
calcul sur les résultats, le seuil de déclenchement de la participation
n’est pas atteint, ce qui est sans doute exact car très encadré par la
législation. Mais la bonne question c’est : pourquoi n’est-il pas
atteint ? Quels sont les investissements, amortissements, provisions,
acquisitions, modifications des fonds propres qui aboutissent à une non
atteinte du seuil fatidique ? La réponse à ces questions que nous allons
poser à nos experts démontrera très clairement un choix de gestion dans
lequel le salarié passe après les facteurs économiques et financiers.

Le
groupe fait, on le sait, le choix d’une croissance accélérée en
rachetant et reprenant tout ce qui bouge et même parfois, hélas, ce qui
ne bouge pas et cette gloutonnerie se fait forcément au détriment des
salariés. Cette course folle fait que le groupe se porte de mieux en
mieux avec des salariés de plus en plus corvéables, précaires, mobiles,
mal payés et par conséquent mécontents. Nous avons décrit ce processus
dans l’un de nos derniers tracts ou aussi dans celui-ci.

Le
faible taux de syndicalisation chez Adecco mais aussi dans l’ensemble
des entreprises rend possible un essorage sans fin des salariés qui n’en
est sans doute qu’à ses débuts. La seule solution : Vous syndiquer pour
défendre votre emploi, votre salaire, votre avenir. Désolé, il n’y en a
pas d’autre. Agir ou subir. Rejoindre la CFE CGC, c’est déjà agir.

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