Des questions continuent à nous arriver au sujet du calcul de rémunération dit “contribution totale”. “Où en est-on ?”, “Suis-je obligé de signer mon avenant ?”, “la procédure menée par le CCE a-t-elle tout annulé ?”, etc.
Pour être le plus clair possible sur le sujet, disons qu’un certain nombre de requêtes du Comité Central d’Entreprise auprès du tribunal ont été rejetées et le calcul dit “contribution totale” n’est pas remis en cause sur le fond. Est-il pour autant avantageux ou au moins neutre ? Non, bien entendu et nous avons tout dit et écrit sur le sujet mais une entreprise peut proposer un nouveau mode de calcul à ses salariés. 
Il est évident que si une large majorité de salariés avait refusé de signer les avenants, le nouveau calcul n’aurait pu voir le jour mais cela n’a malheureusement pas été le cas. La fin d’année annonce aussi la fin de “l’accompagnement” comme on dit et l’année 2014 promet d’être difficile financièrement. Et encore, l’entreprise continuera-t-elle à “accompagner” dans une moindre mesure les rémunérations en 2014. En 2015… mais n’anticipons pas trop… On ne peut que s’interroger sur la pertinence d’un système de rémunération qui ne peut survivre que sous la perfusion de mesures d’accompagnement répétées. Un système équilibré et viable n’a, en principe, besoin d’aucun “accompagnement” : il est appliqué, un point c’est tout. Pourquoi la direction ne prend-elle pas acte d’une telle évidence et ne procède-t-elle pas à un retour en arrière ? A quoi bon s’enferrer dans un système qui pénalise, donc qui fâche et qu’au final il faut maintenir à coups de dérogations et de rustines ?
Il n’empêche que la décision de justice ne remet pas en cause les avenants déjà signés mais interdit de nouvelles signatures jusqu’à clôture de l’information-consultation en cours. Relire notre article du 7 juin dernier “Les raisons de ne pas signer les avenants” et suivre les différents liens qui y sont inclus permet de mesurer l’importance que nous avons donné au sujet et les conséquences potentielles qui ne manqueront pas de découler de ce nouveau mode de calcul. Avec votre participation, nous continuerons à nous battre pour refuser cette quasi-disparition d’une part variable qui se réduit comme peau de chagrin tandis que le pilonnage fiscal achève de raboter une rémunération déjà en berne.
Afin d’étayer nos actions à venir et de nous apporter des éléments factuels, n’hésitez pas à nous contacter et à nous faire part des incidences négatives ou positives sur votre rémunération. Donnez-nous quelques chiffres sur l’évolution des résultats de votre agence, sur votre rémunération et sur les perspectives 2014. Aidez-nous à vous aider.

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