Nos lecteurs le savent bien depuis longtemps, l’important pour une direction générale c’est de bouger. Tout le temps et sur tous les sujets, il faut afficher un mouvement. Un Directeur général n’est pas (généreusement) rémunéré pour mener une gestion en “bon père de famille” mais pour démontrer qu’il prend sans cesse des initiatives et œuvre au mieux pour le développement de l’entreprise. Le siège serait-il en périphérie urbaine qu’il faudrait le transplanter en centre-ville et s’il est en centre-ville, il faut alors l’expatrier en périphérie. Avons-nous des agences spécialisées, il faut procéder à la segmentation. Dans trois à cinq ans, un visionnaire redécouvrira les agences par spécialisation. On louangera alors l’oracle. Puis, trois à cinq ans plus tard, un autre présentera le segmentation des agences (survivantes) comme l’évidente panacée. Tous se prosterneront devant l’augure. Bref, il faut bouger sans cesse, changer, modifier, montrer à l’exigeante maison-mère que tout est mis en œuvre pour accomplir plus et mieux que l’inavouable avant. Pas question donc de pantoufler, ni de ronronner. Cette gestion par projets successifs ignore le plus souvent les effets secondaire et induits et même (et surtout) les résultats des transformations menées. Et malheur à celui qui viendrait à les évoquer. Seuls d’impénitents râleurs, d’incurables grincheux, viennent rappeler à temps et à contretemps que si ce n’était guère mieux avant ce n’était en tout cas pas plus mal et que les résultats s’avéraient les mêmes sinon meilleurs et que, peut-être, aurait-il été préférable de réserver plutôt les mâles énergies ainsi dissipées à l’accomplissement du métier.
Ainsi donc, le siège Adecco, historiquement installé, depuis la création de l’entreprise en 1964, boulevard de Stalingrad à Villeurbanne depuis la création de l’entreprise, déménagera en 2016 pour des locaux de 13 000 m2 dans la zone dite Carré de soie. Le chantier devrait démarrer début 2015 pour accueillir, en 2016 donc, 900 salariés dont les 600 actuellement présents boulevard de Stalingrad. Belle commande pour le promoteur lyonnais DCB international et l’investisseur ANB immobilier.

Demain sur ce blogue :
A Nice, des salariés viennent à la rencontre des élus du CCE

4 Commentaires

  1. Le Maul était une trouvaille de notre précédent président. Il marquait ainsi son règne. Le suivant devra marquer le sien en prouvant qu'il fait des économies.
    Puis le suivant… etc…

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