Une idée de logo ?
Du 8 au 29 août, rediffusion du meilleur de l’année. Publié le 15 juillet 2016
 
Nous
rencontrons de plus en plus de salariés s’estimant lésés (avec un “l”)
par l’application des règles de la contribution totale budgétée qui
entraine sa quasi-disparition. Tout cela était bien entendu prévisible
mais le vivre est autre chose. On se souvient des tests menés dont les
bénéficiaires se disaient presque tous enchantés par la formule.
Certains nous confessaient n’avoir jamais perçu autant de rémunération
variable depuis leur entrée dans l’entreprise, ce qui ne nous empêchait
pas de mettre en garde ces heureux salariés sur les effets prévisibles
d’un tel mode de rémunération soumis aux caprices de la fixation des
budgets par Zürich, seul véritable décideur en la matière.




Aujourd’hui,
nombre de salariés se retrouvent au fixe ou presque, malgré des
plannings souvent en hausse à moins qu’ils n’aient été siphonnés par une
suite de cessions qu’impose l’organisation de l’entreprise (On Site…).
Sans parler de l’inflation des coûts de structures, des frais indirects
et des mille et une mauvaises raisons de ponctionner les agences,
seules productrices de richesse dans l’entreprise, rappelons-le quand
même. Nous avons d’ailleurs toujours refusé les arguments régulièrement
resservis du genre : tel ou tel projet, bien ou service n’est pas à
charge des agences. TOUT est forcément à charge des agences puisque ce
sont les seules entités productrices et génératrices de factures ! Il
n’y a d’autre richesse produite dans l’entreprise que celle émanant des
agences (hormis les tripotages financiers).




Revenons
à la CT budgétée. Aujourd’hui la direction semble prendre mollement
conscience du mécontentement du réseau sur le sujet. S’apprête-t-elle à
effectuer un énième remaniement des règles de rémunération ? Prend-elle
enfin conscience d’avoir eu la main lourde et que, comme l’affirme le
dicton, “tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise” ou, pour
rester dans la métaphore qu’il est insensé de tuer la poule aux œufs
d’or pour en capter la richesse ?

Le 6 août dernier, nous rediffusions une article
paru précédemment dans lequel nous évoquions les aléas d’une
rémunération soumise à un objectif forcément approximatif et souvent
excessif. Nous écrivions en effet : “Par nature, un objectif reste soumis aux aléas de la conjoncture et à la
politique de l’entreprise et du groupe. Nous promettre la plus belle
des carottes pour une progression de 20% nous fait une belle jambe si le
marché local s’avère en régression avec les aléas de délocalisation,
déréférencement national ou local et autres infortunes de la vraie vie.
Soumettre une part de rémunération variable à un objectif, s’apparente
donc à un obstacle supplémentaire à franchir pour espérer obtenir un peu
de rémunération variable
.” 
 
Aujourd’hui,
la direction s’est-elle à nouveau lancée dans les simulations
mathématiques dans une recherche éperdue de la formule magique qui, à la
fois, gavera l’actionnaire, nourrira l’entreprise et satisfera les
salariés ? Nous le saurons sans doute prochainement.

1 COMMENTAIRE

  1. Dans la grosse voiture de mon DZ!
    Pour plaisanter je le dis souvent, une distinction entre mon DZ et moi pour notre voiture: la lettre!
    Lui c'est un Q, moi c'est un C.

    Q3 vs C3

    Qui a le plus gros loyer?

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