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Publié le 14 février 2018
Chacun connait la célèbre maxime populaire : “mieux vaut être beau, riche et en bonne santé que laid, pauvre et malade”. C’est une évidence, bien sûr mais une évidence qu’il convient de rappeler par les temps qui courent, surtout en ce qui concerne la santé pour laquelle la direction vient de nous mitonner une petite surprise pas piquée des hannetons…
La surprise, c’est tout simplement la suppression de la partie variable de rémunération pendant les arrêts maladie. Cette (très mauvaise) nouvelle nous a été confirmée lors d’un récent Comité central d’entreprise et il faut se dire que, dorénavant, le salarié en arrêt maladie devra se contenter de son fixe.
Par exemple, un salarié qui a été en arrêt maladie la moitié du mois de janvier verra le calcul au réel de sa part variable calculée en mars mais portant sur le mois de janvier, divisée par deux. Si sa part variable pour le mois de janvier s’élevait à 500 euros, il ne percevra par conséquent que 250 €.
La mesure a ceci de particulièrement choquant qu’elle s’apparente à une double peine, la première étant d’être malade, bien sûr, la seconde de perdre de l’argent pour cette raison. Elle est de plus éthiquement condamnable puisque l’on sait que la partie variable représente, le fruit, la récompense de mois et même d’années de travail. Le salarié malade a évidemment contribué aux résultats dégagés par son agence ou sa structure pendant son arrêt maladie. Le variable c’est donc son dû, c’est son argent !
Voici l’une des conséquences très concrètes de la signature du nouvel avenant proposé en ce moment. A tous ceux qui nous questionnent pour savoir s’il faut signer l’avenant de rémunération, nous leur conseillons vivement de bien réfléchir avant de passer à l’acte. Cette vilaine mesure sévissait déjà pour les salariés soumis à la rémunération au “pool” mais avait été annulée lors du passage à la contribution totale. La voici qui refait surface, pour le plus grand désavantage des salariés qui signeront leur avenant de rémunération.