Selon les grands médias, les cas de contamination augmenteraient à nouveau en France et en Europe après trois mois d’accalmie et malgré un taux de “vaccination” maintenant très élevé. Seraient en cause un certain relâchement des gestes-barrières et la chute des températures limitant les activité de plein air. Soit…

Dans ce contexte répétitif, la direction vient de communiquer à nouveau sur les mesures qu’elle estime nécessaires pour tenter d’endiguer cette “vague” qui déferlerait sur notre population presque entièrement “vaccinée”. Parmi les mesures imposées, certaines relèvent du simple bon sens mais d’autres posent question.

Ainsi le port du masque est dorénavant obligatoire dans les salles de réunion, dans les couloirs et espaces de circulation. Ces règles nous rappellent les consignes d’avant “vaccination” et jusque-là rien de bien nouveau sous le soleil. Le précieux morceau de ouate de cellulose bleu ciel (ou autres couleurs ou fantaisie selon affinités) s’impose aussi dans les ascenseurs sans qu’il soit précisé si cette consigne s’applique aux utilisateurs solitaires ou dès lors qu’ils sont deux ou davantage dans la cabine. Idem pour les véhicules lorsque le conducteur accepte à son bord au moins un passager et, pour notre part, nous préconisons le désembuage régulier des lunettes afin de ne pas substituer un risque par un autre.

Passons sur les conseils de bon sens concernant l’hygiène des mains qui, indépendamment de toute épidémie, devrait faire partie, plusieurs fois par jour, des réflexes élémentaires. Avouons notre petit moment d’émotion lorsque nous lisons que le masque s’impose aussi aux toilettes. Voilà une nouveauté qui peut surprendre et qui nous apparait aussi intrusive qu’insolite. Depuis quand se soucie-t-on de l’attitude des salariés aux toilettes une fois la porte verrouillée et alors qu’ils vaquent aux vicissitudes de la condition humaine ? N’est-ce pas là un sérieux empiètement sur la vie privée ? A quand les caméras dans les toilettes ? Pourquoi ne pas aussi conserver le mouchoir sur le nez chez soi, en journée ou pour dormir ou même sous la douche ou pour biner son jardin ?

Il faut raison garder et nous pensons que le principe de précaution doit plus que jamais guider nos actions et réflexions mais sans pour autant tomber dans la psychose ou le burlesque. Hygiène, prudence et prévention s’imposent à tous car ce sont les meilleurs alliés d’une vie en bonne santé.

 

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